Parachat Houkat

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Parachat    Houkat

 

Le premier sujet de la Paracha porte sur la vache rousse. La vache devait être brulée, et ses cendres devaient être mélangées à de l’eau pure, afin qu’elles reçoivent leur qualité purificatrice.  En effet, la vache rousse a été l’unique instrument de pureté que le peuple d’Israël a disposé tout au long de son histoire, pour lui permettre de se purifier, afin de retrouver l’aptitude, en terme de pureté, à  servir dans le Beth Hamikdach. (Le Mikvé ne suffisant pas dans certains cas).

Sept vaches, dans l’histoire, ont été utilisées pour l’exercice de purification. La dernière fut brulée vers la fin du deuxième Beth-Hamikdach, mais ses cendres servirent de purification plusieurs centaines d’années après la destruction du Temple, on ne sait pas combien de temps exactement. Mais puisque le service du Temple n’existait plus, les cendres ne servaient qu’à purifier les Cohanim qui souhaitaient manger la Térouma dans la pureté.

Rav Pinkouss fait remarquer, qu’un élément ‘bizarre’, lors du processus de pureté, est susceptible de nous interpeler. Il s’agit d’une loi qui dit que le Cohen qui aspergeait l’eau sur la personne impure devenait lui-même impur. En d’autres termes, l’impur devenait pur, et le pur devenait impur. Ce qui revient à dire que la vache purifie les impurs, et rend impur les gens purs.

La Thora est venue nous enseigner un principe extrêmement fondamental. Lorsque l’individu se trouve dans une période d’élévation spirituelle, il est d’avantage sujet à une chute. A l’opposé, pendant une période de descente et de dégradation spirituelle, la personne a d’avantage la possibilité de trouver les moyens, envoyés du Ciel, pour lui permettre de se renforcer et de remonter la pente.

Dans le livre « Séfer Hayachar », écrit par Rabénou Tam, le texte dit que tout individu juif passe par des moments « d’amour et de haine ». Il existe des moments d’ascension spirituelle, d’embrasement et d’amour pour étudier et avancer dans la Thora, et dans les Mitsvot. Ces moments sont appelés « les jours d’amour ». Leur grand danger, est la descente et la chute. Il existe d’autres moments dans lesquels la fainéantise et la tristesse règnent. La personne ressent que sa propre machine ne réagit plus comme il faut et ne fonctionne pas comme il le souhaite. La monotonie prend le dessus. Certes, ce moment n’est pas le plus souhaitable, mais il fait partie de la grande roue qu’est la vie. Cette période présente  cependant l’avantage d’une facilité dans la prise en main de soi pour renverser la direction vers le haut.

A quoi la chose ressemble ? A une personne qui porte un habit tout blanc, qui va se salir avec le temps, une tache par ci, une tache par là. Cette dernière décide de nettoyer l’habit, et amène du détergent pour astiquer toutes les taches. A la fin de l’opération, une goutte de détergent tombe sur l’habit et le salit. Voici quelqu’un qui veut rendre propre et a sali.

Pendant la routine, lorsqu’on ne s’occupe pas de nos fautes de manière spéciale, nos avérot ne se remarquent pas vraiment. Lorsqu’on se reprend, et qu’on essaie de purifier nos actes, on s’aperçoit que nos fautes pèsent plus lourd qu’on ne le pensait. Cela peut entrainer, précisément, un relâchement.

Le cardiogramme montre d’ailleurs que la vie, représentée par le cœur, n’est au mieux que lorsque que le cardiographe montre des courbes. Ces montées et ces descentes sont un signe de vie. Lorsque le cardiographe est plat, ce n’est plus  signe de vie.

Conclusion : L’homme doit apprendre à gérer les moments hauts et les moments bas au mieux, afin d’optimiser ses efforts dans le service d’Hachem.

 

Halakha : Concernant le repas de la Séouda Chlichite, il existe trois avis. Le premier, est qu’elle doit être faite avec du pain uniquement. Le deuxième, est qu’elle peut être faite avec des gâteaux faits à base des cinq céréales. Le troisième avis dit qu’elle peut  être faite avec du poisson ou de la viande, même sans pain. Le principal retenu dans la halakha est comme le premier avis. Cependant, il est possible de s’appuyer sur les deux derniers avis si on est rassasié et qu’on a du mal à manger du pain.  

 

                                                          Chabbat  Chalom

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