Parachat Chéla’h-Lékha

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 Parachat  Chéla’h Lékha

 

La Thora nous raconte à la fin de la Paracha, que les Béné Israël trouvèrent un homme qui ramassait du bois pendant le jour de Chabbat (qui constituait un travail interdit par la Halaha). Ils le conduisirent  à Moché, qui décréta sur ordre d’Hachem de le condamner à mort. 

Rav Pinkouss nous fait remarquer, qu’en effet, il est surprenant que la Thora tienne une attitude si sévère envers la transgression du Chabbat ; sévérité inconnue envers la transgression d’autres Mitsvot.  IL ne s’agit en réalité que d’un ramassage de quelques bois, or  sa condamnation : la  plus sévère de toutes : Mort par lapidation…

Quelqu’un qui viendrait à brûler un Séfer Thora tout entier, D… préserve, ainsi que tous les noms saints qui y figurent, ne serait pas passible de mort ; il en est de même pour quelqu’un qui mange du cochon et qui souille tout son âme. Plus fort encore, quelqu’un qui commet un meurtre, et qui a décimé une âme du peuple d’Israël, n’est pas condamné à mort par lapidation, il encourt cependant une peine de mort, mais qui est considérée comme plus légère par la Thora : la décapitation. En revanche sur une transgression ‘toute simple’ du Chabbat, comme appuyer sur l’interrupteur ou fumer une cigarette, la Thora condamne l’homme à la mort la plus dure, pourquoi ?   Il est clair que nous ne venons pas remettre en question les décrets d’Hachem, mais juste pour un peu mieux comprendre le sujet, afin de mieux l’intérioriser.

Essayons de comprendre cela par une parabole : Quelqu’un souffre d’une douleur à la main ou à la jambe, et les médecins décident qu’il faut l’opérer ; si le chirurgien se trompe, et opère le patient deux centimètres plus loin que la plaie, celui-ci risque de souffrir d’un défaut important dans son corps, mais il ne mourra pas pour autant. Alors que si le chirurgien se trompe de deux centimètres dans une opération du cœur, le patient n’aura pas de chance de survivre. La raison à cela est, car plus on se rapproche de l’endroit qui constitue la source de la vie, le point le plus essentiel et le plus déterminant pour vivre, plus le danger est proche.

Il en est de même en ce qui concerne le Chabbat. Puisque le Chabbat est au centre de toutes les saintetés, et qu’il est appelé « sources des bénédictions », qui veut dire qu’il est la source et la base de toutes les bénédictions, et que la résidence d’Hachem passe par le Chabbat, celui qui dévie même un tout petit peu, risque de causer un dégât très important, d’où l’importance et l’insistance que donne la Thora à ce sujet.

D’un autre côté, celui qui observe le Chabbat comme il se doit, est certain d’être lié à la source de vie et de mériter un salaire sans limites, qu’Hachem nous aide à y arriver.

 

Halaha: Il faut être très vigilant d’accomplir les trois repas de Chabbat, car les sages rapportent que tout celui qui respecte l’accomplissement des trois repas de Chabbat sera préservé de trois malheurs: 1) Des douleurs qui précéderont l’arrivée du Machia’h. 2) De la souffrance du Guéhinam. 3) De la guerre de Gog et Magog.

Les deux premiers repas doivent être accompagnés de pain, d’une quantité minimale de ‘Cabétsa’ (~ 60 grammes), d’après un avis, ou d’une quantité de  ‘Cazait’ (~ 30 grammes) d’après un autre avis.  Si l’on a la possibilité, il est bon à priori de consommer à chacun de ces deux repas au minimum 60 grammes de pain.

                                                 

                                                      Chabbat Chalom  

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