Parachat Bamidbar

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Parachat  Bamidbar

 

Dans la Paracha de cette semaine, la Thora nous décrit le positionnement exact de chaque Tribu du peuple d’Israël autour du sanctuaire. En effet, le verset dit : « Chaque homme, portera son drapeau personnel, en fonction de son ascendance familiale, et il se positionnera et s’installera autour du sanctuaire. »

Dans le but de pouvoir résider à l’intérieur du peuple, dans le sanctuaire, Hachem a ordonné dans le désert de rassembler  tous les hommes, femmes et enfants et de les positionner selon leur tribu. Ainsi, composé de tous ses membres, le peuple était entier, et il était donc apte à être le réceptacle de la résidence d’ Hachem.

Pourquoi n’était-il pas suffisant de rassembler les Tsadikim uniquement, ne sont-ils pas suffisamment saints pour qu’Hachem réside parmi eux ? Ceci est venu nous apprendre que le couronnement  du peuple d’Israël ne se fait que lorsqu’il est au complet. Lorsque le peuple est entier, il arrive à sa perfection. Car la multitude de couleurs et de teints apportés par chacun d’entre nous fait de notre peuple l’endroit de résidence d’Hachem.

Lorsque Yaakov vit que son frère Essav s’approchait pour le combattre il eut très peur. Les sages demandent : « Comment est-il possible que Yaakov, le plus cher des patriarches, a-t-il eu peur ? Les sages répondent : « Parce qu’il était seul. Or la prière d’un homme seul ne présente qu’une seule teinte, et n’est pas suffisante pour être acceptée comme celle d’un public. » En effet, ‘Sandelpone’, Ange  administrateur des prières d’Israël, tisse et crée une couronne au Tout-Puissant à partir de toutes les teintes et les couleurs des prières d’Israël, et par conséquent la prière en public est d’une extrême importance, car les mots de chacun s’associent à ceux du public, et qu’à ce moment-là, la  couronne céleste est  complète.

Un des élèves du gaon de Vilna écrit au sujet de la prière dite avec le Miniane : « Du niveau  en droiture de chaque  individu, et de sa joie de cœur pendant sa prière, sortent et se créent différentes  teintes : certains prient d’amertume, d’autres dans la richesse, certains dans la pauvreté, certains prient avec la joie de faire des Mitsvot, d’autres prient plongés dans des textes d’étude de la Thora. Certains prient avec droiture, d’autres prient dans leur repentir, d’autres encore prient dans le jeûne. Le teint de celui-ci ne ressemble pas au teint de celui-là. Il y a des bouches qui font sortir des pierres précieuses, d’autres qui font sortir des éclairs de   feu. Il n’y a pas de nombre aux teints et aux couleurs qui sortent des prières d’Israël. Béni soit-Il le Sage des secrets, qui connait ce qui se passe dans le cœur de chacun de ses enfants, et qui connait le niveau et l’entité de  l’âme de chacun. De tous, se tresse et se tisse une couronne belle et splendide qui se tient sur la tête de notre D…. »

Nos sages enseignent : « Un jeûne, dans lequel les impies d’Israël n’ont pas participé, n’est pas considéré comme valide.» Cette idée confirme également le principe que nous avons précédemment rapporté, à savoir que la beauté d’une couronne vient souvent de points noirs qui viennent mettre en relief les points blancs, rouges ou dorés. L’ensemble de couleurs fait de la couronne quelque chose d’unique.

On doit apprendre de Yaakov Avinou une morale importante. Malgré son ultime niveau, et sa place préférentielle entre les patriarches, son image étant gravée sur le trône céleste, il ne voulut pas s’appuyer sur sa prière personnelle, parce qu’il la prononça seul. Que dirons les personnes qui ont des synagogues proches de leur domicile et qui ne les fréquentent pas ! Par contre celui qui s’associe à la prière avec le Miniane, même s’il a un tout petit niveau, s’associe de facto à la richesse spirituelle du peuple d’Israël, afin de créer une couronne majestueuse à son créateur.

 

Halaha : Le temps de la Tossefet Chabbat, c’est-à-dire du rajout que l’on doit intentionnellement annexer au Chabbat, n’a pas été mentionné dans le Talmud. Cependant les décisionnaires ont délimité ce temps à environ deux minutes au minimum (cas de force majeure), et à une vingtaine de minutes dans le cas optimal (conseillé).

En disant la fin du Lékha-Dodi, ou bien Mizmor Chir Léyom Hachabbat on accepte automatiquement le Chabbat, on n’a donc plus le droit de faire de travaux interdits, même si le crépuscule n’est pas encore arrivé. 

 

                                                              Chabbat Chalom              

            

    

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