Parachat Métsora

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Parachat  Métsora

 

Au début de la  Paracha de cette semaine, le verset dit : « Voici la loi du lépreux, le jour où il recouvrera sa pureté, on l’amènera chez le prêtre… ».

Le livre ‘Raché Béssamim’ rapporte au nom du Zohar que lorsque un homme  fait une prière sans concentration et sans intention, ou bien  lorsqu’il  qu’il étudie la Thora sans y investir l’intention requise, ses mérites sont gardés dans un coffre céleste spécial, et le jour ou l’homme fait une  prière ou une étude avec ferveur et concentration, cette dernière fait monter toutes les autres prières et toutes les autres études qui n’ont pas été faites comme il se doit. Le verset de notre Paracha illustre bien cette idée du Zohar. « Voici la loi concernant le lépreux », c’est-à-dire voici la réparation des prières « lépreuses » ou bien  des études « lépreuses », celles faites sans la pensée requise. Le verset continue : « le jour où il recouvrera sa pureté », cela vient illustrer le jour où le juif réussit à faire sa prière ou son étude avec ferveur et concentration. Le verset conclut : « on l’amènera chez le Cohen. », qui signifie que toutes les prières arriveront en fin de compte devant D….

Une fois, un des élèves de l’Admour de Tchortkov devint le gendre d’un juif très honorable, riche commerçant et pieux. Quelque temps après, il se présenta chez l’ Admour et lui dit : « Cher Maitre, je suis obligé de vous confier que mon beau père ne prie pas ! ». L’Admour lui demanda : « Excuses-moi à quelle heure pries-tu ? L’élève lui répondit : « tard ! ». L’Admour lui rétorqua : « Probablement ton beau-père prie à l’heure ! ». Il s’entêta et lui demanda de vérifier plus sérieusement la chose. L’Admour fit ses recherches et découvrit qu’effectivement cet honorable commerçant ne faisait jamais sa Téfila. Il le convoqua. L’homme rentra et l’Admour lui demanda : « J’ai entendu que tu ne pries pas !? ». « Effectivement » répondit l’homme. « Que se passe-t-il ? » demanda l’Admour. L’honorable monsieur commença à lui expliquer : « Je ne suis pas un grand Sage c’est vrai, mais je possède la vertu de la vérité, et je suis d’ailleurs très pointilleux là-dessus. Puisque je n’arrive pas à prier avec concentration et ferveur, je préfère ne pas faire de mensonge de moi-même, je préfère par conséquent m’abstenir de faire la Téfila. » Le Rabbi lui répondit : C’est écrit dans les Téhilim : «D… comptera selon l’écriture des peuples, de là naitra à tout jamais. »Que veut dire ce verset ?

Voici qu’un juif vient à la synagogue, et fait sa prière sans penser à ce qu’il dit. D… peut-il valider cette prière ? Non, puisque ce n’est pas une prière authentique, il écrit donc dans le dossier de cette personne : « Zéro ». Le lendemain, même scénario, les mots sortent de sa bouche comme le train-train, son corps se prosterne à Modim machinalement, et Hachem écrit : « Zéro ». Un zéro et encore un zéro, des centaines de zéro, jusqu’au jour où il arrive  au Beth- Hakénessèt avec un bon moral et l’esprit limpide. Il prie avec ferveur et de toutes ses forces ! Alors, Hachem doit lui écrire : « Un ». Mais par ou l’écrire ? S’il le rajoute du côté droit, cela correspond au nombre ‘un’. S’il le rajoute du côté gauche, cela fait ‘un’ suivi de centaines de zéro-chiffre astronomique ! Cependant, les peuples écrivent de gauche à droite, mais les juifs écrivent de droite à gauche !

Le verset dit : « D… comptera selon l’écriture des Goyim. » Il mettra donc le ‘un’ à gauche, et en une seconde le compte se transforme en un chiffre de milliers de millions !

Il en sort que cette prière fait naître toutes les autres prières, comme dit la fin du verset : « …de là naîtra à tout jamais ». L’Admour conclut et dit à l’homme : « Fais toutes les Mitsvot qui t’incombent, réponds le Amen du mieux possible, et même si tu n’y arrives pas, cette prière attendra qu’une autre prière à toi la fasse monter devant D….

 

Halaha : C’est une bonne habitude de ne pas se couper les ongles le jeudi, car cela entraîne qu’ils commencent à repousser le jour de Chabbat.

Certains ont écrit qu’il n’est pas bien de se couper les ongles des pieds et des mains le même jour. D’autres disent qu’il ne faut pas tenir compte de cela.

Dans certains endroits, on a l’habitude de ne pas se couper les cheveux, ainsi que les ongles, le jour de Roch Hodech, car ainsi a ordonné Rabbi Yéhouda Hassid.                        

 

                     

                                                            Chabbat Chalom

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