L’homme face aux épreuves….

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Parachat Noa’h

 

Notre Paracha est marquée par une catastrophe historique : le déluge. En effet, lorsqu’Hachem vit que le monde s’était dégradé à un point où il approchait de l’immoralité la plus totale, il décida de punir l’humanité et de refaire l’histoire à partir d’un homme intègre : Noa’h.

Cet épisode nous renvoie à une question qui est enfouie à l’intérieur de chacun de nous, à savoir est-ce que la punition ou le châtiment, qu’inflige Hachem aux créatures lorsqu’elles fautent, est-il une chose positive ou négative ?

Le Rav Pinkouss nous fait remarquer un élément qui est susceptible de faire changer notre vision. En effet, dans la Paracha de Béréchite, lorsqu’Hachem acheva les différentes étapes de la création, le texte dit : « Et D… vit tout ce qu’Il avait fait, et (Il constata que) tout était très bien. (chap.1, vers.31) »

Le Midrach rapporte sur ce verset un ajout explicatif important. Voici ses termes : « Tout était très bien– ceci correspond à la bonté (d’Hachem), tout était très bien- ceci correspond au châtiment qui est la source des douleurs et des épreuves, car grâce à lui, les créatures accèdent au monde futur, comme il est dit : « Le chemin de la vie passe par les remontrances de morale. » fin de citation

Le Rav Pinkouss conclut des paroles de ce Midrach que le terme de ‘bon’ inclut toutes les bontés du monde, mais le terme de ‘très bon’ ne peut qu’ouvrir une fenêtre sur la possibilité de concevoir une difficulté et  une épreuve dans le monde. Le ‘très bien ’ ne s’acquière que par la difficulté.

Car lorsque nous nous penchons sur la vie, nous constatons rapidement qu’Hachem accorde continuellement des bienfaits et bienfaisances aux créatures. Mais un des plus grands cadeaux qu’Il a donné à l’être humain, c’est de l’éprouver.

Pourquoi ? Car si Hachem ne nous privait pas de son infinie bonté, chaque personne aurait été infiniment heureuse, infiniment riche ; chacun aurait eu une santé inébranlable jusqu’au dernier jour de sa vie, personne n’aurait eu de soucis…. Mais comment le monde aurait réagi à une telle situation ? Est-ce que les impies se seraient posés, une fois dans leur vie, une quelconque question ? Est-ce que les gens égarés se seraient remis une fois en question ? Est-ce que les gens auraient prononcé une fois dans leur vie le nom de D… ?

Il y a des gens qui prononcent le nom de D… que lorsque un enfant tombe et qu’il est plein de sang, on les entend alors dire : « D… préserve !!! D… préserve !!! ». D’autres ne parlent du Machia’h que lorsque leur vie tourne mal…. D’autres encore ne cessent de dire « avec l’aide de D…», lorsqu’ils sont stressés, et que cette phrase leur apporte un réconfort….

Si un père voit son fils traverser la route alors qu’une voiture arrive à toute allure en sa direction et qu’il le tire avec énergie pour le sauver, n’est-ce pas une bienfaisance à son égard ?  De la même façon, Hachem nous donne des signaux tout au long de notre vie pour nous rappeler à l’ordre, afin qu’on ne s’égare pas de la mission qu’Il nous a donnée.

A partir de cela, notre mission est d’essayer de comprendre le message qui se cache derrière la façade de l’épreuve, et d’en prendre les conclusions qui feront disparaitre les raisons de ces souffrances.

C’est ce que le Talmud dit au début du traité de Bérakhot : « Celui qui voit les souffrances atteindre son corps, qu’il recherche (la solution) dans ses actes. »

C’est, par conséquent, dans nos actes que se trouve la solution….

Halakha : C’est une Mitsva de poser du sel sur la table, car la table est comparée au Mizbéah (l’autel du Sanctuaire), et l’acte de manger est comparé à l’offrande du sacrifice, or il est dit : « Sur tous les sacrifices tu mettras du sel ». Ceci protège également des mauvais décrets. D’après la kabala, il faut y tremper le pain à trois reprises.

Chabbat    Chalom

 

 

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