Parachat Itro

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Parachat  Itro

 

Lorsque les Béné Israël arrivèrent devant la montagne du Sinaï, le verset dit : « … et ils se tinrent  en dessous de la montagne. » Comment est-il possible de se tenir en dessous d’une montagne ? La Guémara (chabbat p .88) rapporte l’enseignement de Rav Avdimi Bar Hama qui dit : Ceci est venu nous enseigner qu’Hachem attrapa la montagne sur leur tête et il leur dit : « si vous acceptez la Thora-ça se passera bien, et sinon, ici sera votre tombe ! ».

On constate que même après l’acceptation de bon gré de la part des Béné Israël au préalable, puisqu’ils s’écrièrent « nous ferons et nous comprendrons »lorsqu’on leur proposa la Thora, Hachem vit quand même la nécessité de leur imposer  une acceptation de la Thora ‘forcée’, ‘à contre cœur ‘. 

Pourquoi avoir donné la Thora de ces deux manières différentes et contradictoires ?

L’acceptation volontaire, faite librement et spontanément est cependant une raison pure et valable pour accomplir la Thora, mais elle présente aussi une faiblesse, car elle est fondée sur une volonté positive libre qui peut être annulée par une autre volonté libre -négative, en d’autres termes, on a voulu la Thora, maintenant on ne la veut plus ! C’est pour cela qu’Hachem nous a obligés à accepter la Thora, car maintenant la Thora fait partie de notre vie et de notre avenir, et nous devons l’accomplir que nous le voulions ou pas.

La Maharal, explique plus en profondeur. Lorsqu’un homme viole une femme, la Thora décrète sur cet homme qu’il doit la prendre pour épouse et n’a plus le droit de la divorcer à vie…

Il en sort, que lorsqu’un homme et une femme s’unissent volontairement, ils gardent toujours l’option de désunir leur relation lorsqu’ils le souhaitent, mais lorsque l’union est imposée par l’un des partis, la désunion et le divorce sont interdits de la part du mari,[ la femme, elle, peut demander le divorce], car l’union initial n’était pas le fruit d’une volonté commune mais d’une contrainte.

Lorsque le peuple d’Israël accepta la Thora de son plein gré, il créa avec son créateur un lien qui était susceptible d’être rompu. C’est pour cela qu’Hachem força son peuple à accepter la Thora,  car par cet acte, Il s’interdit à lui-même de rompre le contact avec son peuple à tout jamais.

La Guémara enseigne : «Même qu’ils furent forcés (au mont Sinaï), ils l’acceptèrent de bon gré au temps d’Assuérus. » Les deux acceptations n’étaient donc pas suffisantes, il fallait une troisième acceptation de la Thora au temps d’Ahachvéroch. Quel était l’intérêt de cette dernière ? Le Maharal conclut, que jusqu’au moment de Pourim on ne pouvait savoir si la Thora était devenue partie intégrante du peuple juif, étant donné qu’il avait été forcé, peut-être qu’il accomplissait la Thora à contre cœur ! Lorsque le peuple d’Israël rajouta à la Thora une Mitsva qui n’était écrite nulle part, celle de Pourim, il dévoila au monde qu’il n’accomplissait pas la Thora car il était contraint mais parce qu’il était heureux d’être le peuple élu d’Hachem.

Nous sommes liés à Hachem, et sommes heureux de l’être, et Hachem est lié à nous pour toujours car Il nous a forcés.

Halaha: Les assistants qui doivent goûter un peu de vin du Kidouch, peuvent le faire avec n’importe quel vin se trouvant sur la table. Il faut juste faire attention, dans la mesure du possible,  que le vin se trouvant sur la table(ou ailleurs) ne soit pas Pagoum.

Le Kidouch doit être fait de préférence sur du vin, même si son prix est un peu cher. S’il est difficile de trouver du vin, car on ne vend pas de vin dans la ville, on peut faire le Kidouch sur du pain. De même, une personne qui ne supporte pas le vin et le jus de raisin, peut faire le Kidouch sur du pain.   

 

                                                          Chabbat Chalom

 

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